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Bien être
Pour un soignant, faire preuve d'empathie est essentiel. À défaut, il sous-estime généralement l'intensité de la douleur chez ses patients. Une étude réalisée par le Centre de recherche en neurosciences de Lyon démontre que lorsque le soignant prononce des paroles empathiques, la douleur ressentie par le patient diminue !
Pour vérifier l'hypothèse selon laquelle le comportement d'un médecin ou d'un infirmier peut influencer le ressenti douloureux des patients, les chercheurs ont soumis 30 personnes en bonne santé à des stimuli thermiques douloureux sur la main gauche. Ils ont demandé à des comédiens professionnels installés dans une pièce adjacente de prononcer des paroles pré-écrites par des psychothérapeutes en trois versions : neutre, emphatique, ou non-empathique. Les participants devaient évaluer l'intensité de la douleur. Résultat ? Les paroles empathiques diminuent la douleur ressentie d'environ 12% en comparaison avec des phrases neutres. Certains médicaments ne font pas mieux !
Pour comprendre les mécanismes cérébraux en jeu, les participants ont ensuite subi la même expérience, installés cette fois dans un tunnel d'IRM avec un casque audio. L'équipe a ainsi pu démontrer que la perception subjective de l'intensité de la douleur est le résultat d'une interaction entre différentes régions du cerveau. Une meilleure compréhension du système neuronal dans l'expérience de la douleur devrait permettre d'identifier de nouvelles méthodes non pharmacologiques pour induire un soulagement efficace de la douleur.
/* if (!empty($article['gallery'])) : */?>/* endif; */?>Les résultats de l'étude (en anglais) sont à lire sur nature.com
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