"Un enfant difficile a toujours quelque chose à nous dire"

Le leitmotiv de la campagne : "Un enfant difficile a toujours quelque chose à nous dire". Bien entendu chaque situation est singulière. Néanmoins, la campagne apporte un éclairage riche et outillant à l'attention de tous les adultes. Elle suggère des pistes de réflexion, d'action. Elle invite aussi à découvrir des initiatives locales qui visent à retrouver "un peu d'élan quand la situation devient trop enkystée".

Comportements agités, crise de colère, opposition permanente… peuvent provoquer essoufflement, désespoir, agacement des parents, de l'entourage, des éducateurs et professeurs. Des jugements aussi : un enfant colérique, agressif ou agité serait tout simplement mal éduqué par des parents trop laxistes ou – a contrario – trop stricts. Yapaka propose de considérer les choses autrement, d'explorer l'hypothèse que l'enfant qualifié de difficile a peut-être du mal à exprimer ses émotions ou une souffrance éventuelle.

Petits conseils glanés sur Yapaka.be :

• poser des limites claires en se mettant à la hauteur de l'enfant, en le regardant dans les yeux, en étant bref dans la demande ou la consigne, en ne criant pas ;
• continuer à le valoriser, à trouver des moments apaisés ;
• choisir ses combats, ne pas réagir sur tout, se fixer sur l'un ou l'autre comportement vraiment insupportable ;
• structurer et ritualiser les journées en accordant du soin au sommeil…

Fruit de la collaboration entre plusieurs administrations de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Enseignement, Aide à la jeunesse, Santé et ONE), la campagne de Yapaka s'adresse à l'ensemble des adultes, pas seulement aux parents.

"Envisager que l’enfant est difficile sans l’enfermer dans cette étiquette, sans l’emprisonner dans un diagnostic clinique, lui donne la chance d’évoluer, de grandir, de faire émerger tout son potentiel", c'est en substance le message. Et de rappeler aux adultes un de leurs rôles: tenter, oser, être créatif, essayer…