Le cerveau, cette boîte à rythme
Pourquoi notre corps réagit-il instinctivement au rythme d'une musique entraînante ?
2 min.
Films
Deux longs métrages destinés aux jeunes sortent sur grand écran courant du mois d'octobre. L'un fait rire malgré ses monstres terrifiants. L'autre est une compilation de récits tout doux récoltés par une étrange chouette.
Les monstres ont le blues. Non seulement les zombies, les vampires, les loups-garous et d'autres démons sont de vrais monstres dont l'âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes. D'autant plus que cette vie de bureau leur est infligée pour l'éternité !
Puis survient Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité. Son objectif : fermer l'établissement. À son arrivée sur place, ce dernier voit des choses qu'il n'est pas supposé voir. Si bien que Francis, le vampire qui dirige le parc, n'a pas le choix : il doit le mordre pour préserver le secret des lieux.
Séparé de sa fille Lucie, Hector est alors coincé dans le parc et broie du noir. Un domaine qui, par ailleurs, est menacé de fermeture par ses actionnaires depuis que la courbe de fréquentation ne cesse de chuter. Fermer ? Savent-ils seulement ce que signifierait la fermeture de Zombillénium dont le projet initial consistait à offrir un refuge aux monstres qui erraient dans la société moderne ?
15 jours. Pas plus. C'est le délai qui leur est laissé pour redresser la barre et créer des attractions qui fournissent au public ce qu'il recherche : la frousse. Dans ce court laps de temps s'enclenche en sus une guerre de succession opposant les vampires et le reste des monstres. Un conflit dans lequel Hector jouera un rôle prédominant.
Un film pour les plus de huit ans inspiré de la bande-dessinée du même nom éditée chez Dupuis. Distrayant et parfois cocasse car plein de références à la vampire-mania initiée par la saga Twilight, la série Vampires Diaries… L'histoire, par ailleurs, prend place dans un univers volontairement lugubre : nord de la France, terrils, chant des Corons et musique anxiogène rappelant, à l'occasion, la bande-son de Requiem for a dream, un film un poil angoissant également.
Eliette, une petite fille de 8 ans, vit dans un pays où le roi a interdit la musique. Un troubadour venu d'Orient s'y fait confisquer ses instruments. Mais il est peu enclin à la servitude et rencontre Eliette qui a sculpté en cachette une flûte dans un roseau sauvage. La jeune fille et le troubadour se lient d'amitié. Ensemble ils vont mener le peuple à se libérer de la tyrannie.
Cette histoire donne toute sa tonalité au long métrage Le Vent dans les roseaux, compilation de cinq récits, dans laquelle la chouette du cinéma, une présentatrice qui s’adresse aux enfants à partir de quatre ans dans le public, offre cinq aventures autour de la liberté, avec des musiques originales et des héroïnes surprenantes : Dentelles et dragon, La chasse au dragon, La petite fille et la nuit, La licorne et Le vent dans les roseaux.
"Dans chacun de ses programmes, la chouette du cinéma se pose sur sa branche et salue les enfants. Voyageuse, elle récolte des histoires que les parents racontent à leurs enfants, parfois depuis la nuit des temps, indique Arnaud Demuynck, producteur et réalisateur. Elle vient les présenter sous la forme de courts métrages, ces petits films qui permettent de vivre plein d’aventures en une seule séance de cinéma. Parce que les enfants ont le droit à leur cinéma d’auteur ! L’ écriture pour nos 'bouts de choux' est un art délicat. Humour, poésie, simplicité et fraîcheur s’allient à la recherche de sens et de plaisir."
Zombillénium, de Arthur de Pins et Alexis Ducort, France/Belgique, 2017, 1h20 env.
Du vent dans les roseaux, de Arnaud Demuynck, Nicolas Liguori, Rémi Durin, Anaïs Sorrentino et Madina Iskhakova, France/Belgique, 2017, 1h env.
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