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Expositions
Les voyages forment les idées. Une visite au musée du communisme de Prague… et une prise de conscience : il n’existe pas de musée du capitalisme. Nous sommes en 2012. Le projet germe dans la tête d’un collectif de citoyens et prend vie sous la forme d’une exposition itinérante. Depuis, elle s’est installée dans de nombreuses communes bruxelloises et wallonnes et a accueilli plus de 15.000 visiteurs. À partir du 14 septembre, elle s’installe à Liège.
Le musée du capitalisme, ce sont des panneaux et des expériences qui invitent à s'interroger sur ce système dans lequel nous vivons. Le parcours est divisé en quatre étapes (origines, espoirs, limites et alternatives) et autour de cinq thématiques (la santé, l’alimentation, la consommation, la culture et la finance). Les grands atouts du musée du capitalisme ? L’interactivité et l'échange. Des guides sont présents afin d’inviter au dialogue et à la réflexion. "Nous avons invité le monde associatif liégeois à profiter de la formation de guide qui est organisée ici au Beau-Mur", explique Sébastien Gouvars, collaborateur au Centre liégeois du Beau-Mur et chez Attac. En semaine, les visites seront toutes guidées et destinées à des groupes constitués de 10 à 20 personnes. Le week-end, il sera possible d'effectuer la visite seul, en couple, entre amis ou en famille. Le samedi, des concepteurs du musée seront présents pour répondre aux questions et le dimanche, un document sera remis aux visiteurs afin de leur permettre de profiter pleinement de l’exposition.
À Liège, le musée du capitalisme prendra donc ses quartiers au Beau-Mur. Il s’agit d’un bâtiment qui regroupe différentes associations. C’est d’ailleurs à l’initiative de certaines de ces associations liégeoises que le projet a vu le jour. "Cette année, c’est le 10e anniversaire de la crise bancaire, explique Sébastien Gouvars. Faire naître des réflexions sur le capitalisme à cette occasion, nous semblait être une initiative judicieuse". Ceux qui ont pensé l’exposition l’ont voulue neutre, non partisane. "Il ne s’agit pas d’être pro ou anti capitalisme, ajoute Sébastien Gouvars, mais de susciter la réflexion sur des questions actuelles. L’exposition est conçue pour que nous soyons directement touchés et concernés. Chaque visite sera différente, car chaque guide aura sa propre manière d’amener les échanges". Et, pourquoi pas, inviter à agir ? "Intitulé alternatives, le dernier espace de l’exposition, est consacré en grande partie à des initiatives d’associations locales. Cette exposition permet de prendre conscience du système dans lequel on évolue mais aussi de ne pas oublier qu’on peut aller vers autre chose, et que, si on le souhaite, on peut faire évoluer ce système."
Les 11 et 12 septembre prochains, le Centre liégeois le Beau Mur organisera une formation pour les personnes qui souhaitent devenir guides de cette exposition. Il ne faut ni être spécialiste de l’histoire du capitalisme, ni avoir une expertise particulière, il suffit simplement d’avoir envie d’enrichir l’expérience des visiteurs en les invitants au dialogue et à la réflexion.
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