Comment réduire ses dépenses de santé ?
Alléger les frais est possible en opérant de bons choix, sans rien changer à la qualité des soins reçus. Tour d’horizon en 12 points.
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Droits sociaux
Il arrive trop souvent que des enfants, voire des bébés, séjournent à l'hôpital pendant plusieurs semaines sans que leur état de santé le justifie nécessairement. Une cinquantaine d'acteurs de la Jeunesse, la Santé et l'Aide à la jeunesse ont été interviewés à ce sujet pour dresser un tableau de la situation et, surtout, proposer des solutions.
En Fédération Wallonie-Bruxelles comme ailleurs, il n'est pas rare que des enfants soient placés à l'hôpital par l'Aide à la jeunesse pour des raisons étrangères à des questions strictement médicales. Et… que ce placement perdure. La Coordination des ONG pour les droits de l'enfant (CODE) a réalisé une analyse de ce phénomène afin de proposer des solutions à ce que certains appellent le problème des "enfants parqués". Cette enquête a été rendue possible par des entretiens menés d'avril à juin 2016 et relatifs à des enfants de 0 à 12 ans.
Pour le nombre, il n'y a… rien ! Sauf un chiffre limité aux enfants de 0 à 6 ans. En 2014, 275 de ceux-ci ont fait l'objet d'une prise en charge hospitalière, dont près d'un tiers pendant deux à trois mois. Pour le qualitatif, les motifs de placement par l'Aide à la jeunesse sont très variés : problèmes psychiatriques ou assuétudes des parents, difficultés pressenties pour le retour à la maison (maltraitance, etc.), situations de crise familiale (logement, etc.)…
Les professionnels interrogés soulignent tous de grosses difficultés, tant pour les hôpitaux que pour les enfants eux-mêmes. Sont relevés, en particulier, le risque de problèmes d'attachement pour les enfants les plus jeunes et le manque d'accompagnement de type (pré)scolaire dans les murs hospitaliers.
Si le placement de l'enfant à l'hôpital peut constituer une mesure d'aide possible à des fins de protection de celui-ci, celle-ci doit intervenir en dernier recours et durer le moins longtemps possible. En aucun cas, les motifs du placement ne doivent relever de strictes raisons socio-économiques.
L'étude émet un certain nombre de recommandations, parmi lesquelles une meilleure concertation entre les acteurs concernés, la création d'un système de permanence 24h/24 des Services d'aide à la jeunesse (SAJ), l'information des professionnels sur les situations à risques en pré- ou périnatalité, etc.
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