Consulter un psychologue pour aller mieux
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![Depuis février 2024, les enfants et jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans inclus ne doivent plus rien débourser chez un psychologue conventionné avec un réseau de soins en santé mentale. (c)AdobeStock](https://www.enmarche.be/files/library/import/2024/1723/16-17-soins-psy-AdobeStock.jpeg?thumb=mosaic-slide)
Médicaments
Le coût annuel pour les soins de santé des anti-cholestérols (statines) a baissé de 100 millions d'euros en 3 ans. Bonne nouvelle pour les caisses de l'assurance soins de santé et le portefeuille des patients. Mais peut mieux faire… Si l'anti-cholestérol le moins cher était exclusivement prescrit, 55 millions d'euros supplémentaires pourraient être épargnés.
Les anti-cholestérol (statines) sont les médicaments les plus consommés en Belgique. Près d’un Belge sur huit les utilise. En 10 ans, le nombre de patients a même doublé. Conséquence : les statines représentent des dépenses importantes pour l’assurance soins de santé. En 2011, le montant de leurs remboursements a atteint un plafond de 237 millions d'euros. Mais trois ans plus tard, ce chiffre descend à 137 millions d'euros, ce qui réjouit l'Inami. Ce qui peut réjouir les patients aussi puisque le total des tickets modérateurs (partie des frais de santé qui reste à charge du patient après intervention de l'assurance soins de santé) est passé de 38,5 à 33,5 millions d'euros.
Le motif de ce retournement de tendance ? L’un des anti-cholestérols les plus chers et les plus fréquemment prescrits, le Lipitor®, est arrivé en fin de brevet. De ce fait, des variantes moins chères de ce médicament sont arrivées sur le marché. La dose journalière de Lipitor®, qui coûtait encore 1,09 euro en 2011, a chuté à 0,19 euro en 2014, soit une baisse de prix de 85 % ! Comme les médecins prescrivent encore souvent le Lipitor® ou une de ses variantes, cela a induit une économie considérable pour l’assurance soins de santé. Mais la situation peut encore s’améliorer.
Oui, car il existe cinq types de statines sur le marché belge. Parmi celles-ci, la simvastatine se profile comme la molécule la moins onéreuse. Dès lors, "si les médecins ne prescrivaient que cette dernière, l’assurance soins de santé économiserait 55 millions d'euros supplémentaires", explique Jean Hermesse, secrétaire général de la Mutualité chrétienne. Et d'ajouter les économies potentielles pour les patients : "Ils économiseraient 9 millions d'euros de plus, soit un peu plus d’un quart du montant total des tickets modérateurs pour les anti-cholestérols." Tendance à poursuivre, donc.
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