Médibus : soigner les oubliés de la ru...
Depuis 10 ans, le Médibus, un projet mis en route par Médecins du Monde, sillonne les rues pour soig...
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Médicaments
La grossesse est une période particulière aussi en matière de soins. Car elle ne fait pas vraiment bon ménage avec les traitements médicamenteux. Tant la santé de la maman que celle du futur bébé doivent guider la marche à suivre. Conseils aux femmes enceintes ou désireuses de l'être.
"La prise de médicaments au cours de la grossesse suscite généralement une certaine inquiétude chez les femmes enceintes, partagée en partie par le corps médical", observe le Crat, Centre français de référence sur les agents tératogènes. Tératogènes ? Se dit des substances, des médicaments, qui augmentent le risque de malformation du fœtus.
Si le risque zéro n'existe pas, il est cependant des lignes directrices qui permettent de le réduire fortement :
Dans certaines situations, de maladie chronique par exemple, la médication est nécessaire voire vitale pour la future mère. Doit s'entamer alors avec le médecin une réflexion pour peser le pour et le contre du traitement, pour envisager des alternatives éventuelles aux risques moindres. Quoi qu'il en soit la dose efficace la plus faible sera préférable.
Si le choix est possible entre plusieurs traitements, on aura également recours de préférence à de "vieux" médicaments, mieux connus. Entendez ceux pour lesquels on bénéficie d'un certain recul. Les observateurs le constatent : le marché des médicaments fourmille d'innovations et c'est certainement un bien. Mais la pression pour un accès de plus en plus rapide aux traitements croît elle aussi. Au risque de manquer de recul, de ne pas s'appuyer sur une période suffisante d'observation des effets indésirables. La prudence reste de mise.
Si les règles d'enregistrement des médicaments incluent le passage par des études cliniques strictes, ce n'est pas le cas pour les "produits de santé" comme les compléments alimentaires par exemple. Vendus en pharmacie voire en grandes surfaces, ils ne bénéficient pas du même encadrement. La législation à leur égard est plus souple, la correspondance entre leurs indications et leurs effets est moins contrôlée. Avec eux, plus encore, il s'agit d'agir avec retenue. S'en passer reste la meilleure option.
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