Consulter un psychologue pour aller mieux
Bénéficier d'une écoute attentive et être soutenu par un psychologue peuvent aider à retrouver bien-être, équilibre et confiance en soi.
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![Depuis février 2024, les enfants et jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans inclus ne doivent plus rien débourser chez un psychologue conventionné avec un réseau de soins en santé mentale. (c)AdobeStock](https://www.enmarche.be/files/library/import/2024/1723/16-17-soins-psy-AdobeStock.jpeg?thumb=mosaic-slide)
Prévention
Le Conseil national de promotion de la qualité (CNPQ), soutenu par l'Inami, décernait il y a peu son prix de la qualité. Cette année, parmi d'autres lauréats, le dépistage du risque cardiovasculaire initié par un groupe de soignants liégeois a séduit le jury.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde. Le risque de développer ces maladies peut être facilement évalué lors d'une simple visite chez le médecin généraliste. C'est le postulat de la recherche-action portée par un groupe local d'évaluation médicale (glem) à Liège.
Durant six mois, sept médecins et leurs équipes ont systématiquement dépisté le risque cardiovasculaire auprès de leurs patients de 45 à 74 ans. L'exercice s'appuie sur le score de Framingham qui tient compte d'indicateurs tels le sexe, l'âge, le taux de cholestérol, le diabète, le tabagisme…
"La démarche a été relativement bien perçue par le public et les équipes de soignants, raconte le docteur Crismer, l'initiateur du projet. Le test est simple et peu toxique, puisqu’il se base sur l’anamnèse, le contrôle de la pression artérielle et parfois une prise de sang." Six mois plus tard, des résultats encourageants… Le pourcentage de patients pour qui on a abordé le risque cardiovasculaire au cours des trois dernières années est passé en 6 mois de 26 à 44%. À noter que 23% des patients dépistés avaient un score équivalent ou supérieur à l'indice maximal, d'où l'importance d'aborder la question ! Il en ressort une motivation pour approfondir cette démarche, la reproduire pour d'autres thématiques de santé et y impliquer les autres soignants de première ligne. Une expérience positive donc, aussi pour l'enthousiasme et l'esprit de défi témoigné par les participants du corps médical.
Ceux-ci se verront gratifier d'une somme de 5.000 euros par l'Inami. Qu'en feront-ils ? "Cet argent pourrait être consacré à la formation des membres du glem", répond André Crismer, qui souligne un autre point positif : "Cette expérience permet de reconnaître la pertinence d'une recherche menée par les médecins généralistes. Trop souvent, la médecine générale et la première ligne sont les parents pauvres de la recherche dans les soins de santé."
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