Consulter un psychologue pour aller mieux
Bénéficier d'une écoute attentive et être soutenu par un psychologue peuvent aider à retrouver bien-être, équilibre et confiance en soi.
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![Depuis février 2024, les enfants et jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans inclus ne doivent plus rien débourser chez un psychologue conventionné avec un réseau de soins en santé mentale. (c)AdobeStock](https://www.enmarche.be/files/library/import/2024/1723/16-17-soins-psy-AdobeStock.jpeg?thumb=mosaic-slide)
Prévention
L'annonce dans les médias du décès d'un sportif amateur lors d'un entraînement ou d'une compétition est toujours un véritable choc. Après l'émotion, viennent les interrogations. Est-il possible d'éviter ces morts subites ? Et, si c'est le cas, le dépistage cardiaque obligatoire est-il la solution ? Le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) s'est penché sur la question et nous livre ses résultats.
Le KCE a pour mission de conseiller les pouvoirs publics lorsqu'ils doivent prendre des décisions ayant trait aux soins de santé et à l'assurance soins de santé. Pour cette étu - de, il a limité son public cible aux sportifs amateurs âgés entre 14 et 34 ans (1). Ils représentent un million de personnes en Belgique.
Dépister n'est pas éviter
En Belgique, on ne dispose pas de chiffres précis concernant le sport amateur et la mort subite. En revanche, par extrapolation à partir des données des pays voisins, il est possible de dire que le décès brutal d'un jeune par arrêt cardiaque lors d'une activité sportive représente moins de 10 cas par an. Les autres causes de mort subite comprennent, entre autres, le coup de chaleur et l'emploi de substances stimulantes. Les anomalies cardiaques les plus fréquentes (2) mènent rarement à une mort subite. De plus, elles sont généralement dénuées de symptômes.
Toujours quelque chose qui cloche
Selon les chercheurs du KCE, imposer un dépistage complet (questionnaire, examen cardiaque et électrocardiogramme) à des personnes jeunes pourrait déboucher sur un diagnostic faussement positif (basé sur un incident isolé ou sur des antécédents familiaux). Avec, parfois, pour conséquences, du stress, de l'angoisse, un écart de la pratique sportive et, dans certains cas, un sur-traitement qui pourrait entrainer des effets nocifs pour la santé. Côté budget, dépister un million de jeunes sportifs amateurs coûterait entre 65 millions et 100 millions d'euros.
Ne pas imposer, mieux informer
Si le KCE ne préconise pas l'instauration d'un dépistage obligatoire chez les jeunes sportifs amateurs entre 14 et 34 ans, il recommande toutefois de développer un matériel d'information adapté à tous les publics concernés. Et, bien évidemment, en cas de symptômes pouvant évoquer un problème cardiaque, il demeure nécessaire de consulter un médecin avant de commencer ou de continuer toute activité sportive.
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