Consulter un psychologue pour aller mieux
Bénéficier d'une écoute attentive et être soutenu par un psychologue peuvent aider à retrouver bien-être, équilibre et confiance en soi.
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![Depuis février 2024, les enfants et jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans inclus ne doivent plus rien débourser chez un psychologue conventionné avec un réseau de soins en santé mentale. (c)AdobeStock](https://www.enmarche.be/files/library/import/2024/1723/16-17-soins-psy-AdobeStock.jpeg?thumb=mosaic-slide)
Prévention
La "biture express" semble progresser auprès des jeunes en Belgique. Une excellente affaire, sans doute, pour les cancers liés à l'alcool et pour la remédiation scolaire... Le monde mutualiste en appelle à une réaction des parents et des éducateurs au sens large.
Chaque semaine de l'année 2013 a vu, en Belgique, 45 jeunes échouer à l'hôpital en état d'intoxication alcoolique présumée, soit très exactement 2.376 jeunes de 12 à 17 ans, parmi lesquels 7% de récidivistes. Ce nombre semble en augmentation par rapport aux années précédentes, estime l'Agence intermutualiste, une instance qui collecte et analyse les données des sept mutualités du pays. Ces admissions sont, le plus souvent, le fait d'une absorption massive et rapide de boissons alcoolisées, c'est-à-dire une "biture express" ou "binge drinking". Celle-ci se définit communément comme l'ingestion en une seule occasion de cinq verres d'alcool ou plus (pour un homme) et de quatre verres ou davantage (pour une femme).
L'Agence dispose depuis 2014 d'une banque de données permanente (anonyme) sur les soins de santé. Elle précise que la carte de l'intoxication alcoolique chez les jeunes correspond à la prévalence des cancers liés à l'alcool (tumeurs dans la sphère "tête et cou"). Elle attire également l'attention sur les conséquences "peu anodines" de ce type de comportement. D'abord à court terme: passages à l'acte plus fréquents (viols, pratiques sexuelles à risques, accidents, etc.). Ensuite à plus long terme en matière d'"intelligence perdue" (diminutions des capacités cognitives, difficultés dans les cursus scolaires, etc.). Un risque "sérieux" et encore "insuffisamment connu", précise l'Agence. Á un âge plus avancé, le risque de connaître des problèmes liés à l'alcool est augmenté, y compris pour les descendants.
L'Agence en appelle au renforcement du contrôle social par les parents, les clubs sportifs, les mouvements de jeunesse, etc. Sans se prononcer explicitement sur le rôle de la publicité et de l'environnement "culturel" de cette drogue légale, elle souligne l'importance du "contrôle formel des pouvoirs publics et du monde politique". Avec deux universités anversoises, elle plaide, enfin, pour la mise au point d'un système de collecte encore plus complète des données nécessaires à l'analyse de ce phénomène.
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