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Prévention
Yeux qui pleurent, nez bouché, gorge qui chatouille, rougeurs et gonflements… Les signes d’une allergie sont généralement évidents, mais comment la prévenir et la traiter ?
Notre système immunitaire défend constamment notre corps des maladies provoquées par des virus, des microbes, des bactéries… L’allergie est une réaction excessive de notre système immunitaire à des éléments qui sont inoffensifs pour la plupart des personnes : poils, pollens, aliments, poussières…
L’allergie alimentaire ne doit pas être confondue avec les intolérances alimentaires. Les aliments connus comme étant les plus allergisants sont les arachides (cacahuètes), les œufs, le blé, le poisson, les produits laitiers, le soja, les fruits à coque (amande, noisette…).
L’allergie respiratoire ou de contact concerne les personnes ultra-sensibles à des éléments qu’elles respirent ou qu’elles touchent. Les acariens qui se trouvent dans les maisons, les pollens (bouleau, noisetiers, graminées…) et les poils d’animaux sont les principaux responsables de ces allergies.
On parle d’allergie croisée lorsqu’une personne réactive à un allergène réagit de la même façon au contact d’un élément ressemblant à cet allergène (par exemple, le lait de vache et le lait de chèvre).
Lorsque la personne allergique touche, avale ou respire un allergène, les réactions peuvent être respiratoires (rhinite, asthme…), digestives (diarrhée, vomissement…) ou cutanées (eczéma, gonflement de la gorge…). Dans les cas les plus graves, les allergies peuvent provoquer un malaise brutal et généralisé appelé "choc anaphylactique".
L’apparition de certains signes de façon répétée (aux changements de saison, après avoir mangé un aliment…) peut faire soupçonner une allergie. Une prise de sang permet au médecin de savoir s’il s’agit d’une allergie ou de réactions d’hypersensibilité. Si nécessaire, l’allergologue fait passer des tests pour un diagnostic plus détaillé.
Pour éviter l’allergie ou son aggravation, l’une des méthodes les plus simples consiste à éviter tout contact avec l’allergène ou à le supprimer de l’environnement.
Si l’éviction ne suffit pas ou est impossible, le médecin peut prescrire un traitement. Le plus souvent, il s’agit d’antihistaminiques qui empêchent la réaction allergique. Ils sont pris soit au début des signes d’allergies, soit de manière préventive lorsqu’on sait que l’on va être en contact avec l’allergène. Le médecin peut aussi prescrire des corticoïdes (anti-inflammatoires), par exemple en cas de rhinite.
La désensibilisation, quant à elle, revient à administrer ou exposer la personne à des doses de l’allergène pour y habituer son corps et éviter la réaction allergique. Les doses sont progressivement augmentées jusqu’à la dose maximale supportée par le patient. Ensuite, cette dose maximale est donnée régulièrement afin d’entretenir la tolérance ainsi créée. La désensibilisation est utilisée pour guérir d’une allergie mais aussi pour prévenir l’aggravation d’une allergie chez l’enfant et l’adulte (empêcher l’apparition de l’asthme par exemple). La désensibilisation fonctionne bien dans 70 % des cas pour les allergies aux acariens, aux pollens et aux venins d’hyménoptères (guêpes, abeilles…). On désensibilise aussi les personnes allergiques aux chats, aux chiens ou aux moisissures.
Eviter la fumée de tabac, la source la plus importante de pollution dans les maisons.
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