Soins de santé

La variole du singe en 5 questions

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(c)AdobeStock
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Candice Leblanc

Candice Leblanc

D’où vient la variole du singe ?

La variole du singe (monkeypox en anglais) est une maladie causée par un virus. Il s’agit d’un variant de la variole commune, éradiquée dans les années 80 grâce à la vaccination.
La variole du singe est endémique – c’est-à-dire qu’elle circule régulièrement – en Afrique centrale et de l’Ouest (République démocratique du Congo, Nigeria, etc.) Cependant, les patients diagnostiqués en Europe depuis début mai n’ont pas voyagé dans ces régions.

Quels sont les symptômes ?

Cinq à 21 jours après la contamination, les premiers symptômes apparaissent : fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, faiblesse générale. Suivent bientôt les lésions cutanées qui peuvent apparaitre sur tout le corps. Il s’agit de petits boutons (rouges), de cloques ou de grumeaux purulents, qui "croûtent" avant de guérir spontanément.

Comment cette variole se transmet-elle ?

Les rongeurs sont d’importants vecteurs de la maladie. Entre humains, la variole du singe se transmet par contact avec des fluides corporels. À savoir :

• le liquide qui suinte des lésions,
• le mucus des membranes et les gouttes de salive,
• les pansements et compresses utilisées sur des patients contaminés.

Est-ce dangereux ?

Dans la majorité des cas, la variole du singe guérit en quelques semaines et sans séquelles. De plus, la souche qui circule actuellement en Europe semble plutôt bénigne ; au moment d’écrire ces lignes, aucune victime n’était à déplorer.
Comme pour toutes les maladies infectieuses, la prudence reste toutefois de mise avec les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les femmes enceintes et les enfants.

Qu’en est-il du vaccin ?

Le vaccin contre la variole protège aussi contre la variole du singe. La Belgique devrait bientôt recevoir 1.250 doses, soit de quoi vacciner 625 personnes, en priorité les prestataires de soins exposés à des patients infectés et les personnes à risque de développer une forme grave.


Sources : Institut de médecine tropicale d’Anvers (itg.be), Belga et Sciensano