Des soins, du repos et du répit

Lorsque la maladie nécessite des aides au quotidien, il n'est pas toujours aisé d'imaginer quitter son "chez soi" pour changer d'air. La personne malade s'inquiète de pouvoir continuer à bénéficier des soins nécessaires et de trouver un hébergement sécurisant. Quant à son conjoint - ou son entourage proche - trop souvent, il ne s'autorise pas à prendre du repos. C'est pourtant indispensable… et possible. Notamment à Spa Nivezé, l'un des centres de convalescence et de vacances de la Mutualité chrétienne.

"Même si les malades chroniques sont le plus nombreux durant les grandes vacances, il sont les bienvenus durant toute l’année, explique Alain Langer, le directeur. Cela permet au con joint, aux enfants de souffler, de s'accorder du temps, de partir en vacances, et ce en toute sérénité. Ils savent que leur proche est entre de bonnes mains et va, lui aussi, profiter pleinement de cette parenthèse".

Le directeur poursuit : "Parfois aussi, les personnes séjournent en couple. Dans certains cas, le patient malade chronique accompagne son conjoint atteint d’une affection aigue, lui-même en convalescence. Dans d'autres, il vient se reposer et se ressourcer avec son conjoint valide".

Autre situation fréquemment rencontrée : quand la maladie entre dans une phase d’aggravation, évolue par poussées. "Le besoin d’un environnement plus sécurisé, d'un accompagnement constant ou de davantage de soins motive alors les proches ou la personne elle-même à séjourner à Niveze", précise Alain Langer. "Dans tous les cas, ces patients bénéficient des soins médicaux et paramédicaux appropriés et d’un encadrement bienveillant dans un lieu 100% accessible, assure le directeur de Spa Nivezé. Le domaine est ouvert sur l'extérieur mais l'environnement est sécurisant et l'équipe joignable 24h sur 24".

Outre les soins, les possibilités d'occuper agréablement ses journées sont nombreuses : bibliothèque, ateliers, sessions d'information, gymnastique douce, relaxation, coiffure, animations, balades…

Autres atouts : l'établissement bénéfice d'un cadre verdoyant et fournit une cuisine savoureuse, adaptée aux besoins de chacun. Il offre aussi tout le confort avec des salles, une cafeteria et un restaurant soigneusement rénovés dans l'optique de créer des espaces chaleureux. "Les gens font connaissance à table, se retrouvent dans des activités. Cela rompt la solitude, crée des liens. C'est important, en particulier pour les aidants proches", fait remarquer Alain Langer.

En pratique

Comment introduire la demande ?

Faire compléter par le médecin traitant le formulaire de “demande d'admission en maison de convalescence MC” (disponible auprès de la MC ou sur www.sejoursetsante.be) et l'envoyer au centre de convalescence choisi.

Combien cela coûte-t-il ?

Au prix plein, un séjour de convalescence coûte 89,71 euros par jour au patient. Mais les membres de la Mutualité chrétienne paient moins cher grâce à l'intervention de leur assurance complémentaire. Voici les prix par jour en pension complète (soins infirmiers inclus) pour les membres MC :

DESCRIPTION	ASSURÉ ORDINAIRE	BÉNÉFICIAIRE DE L'INTERVENTION MAJORÉE
Malade chronique	60,35	34,40
Accompagnant malade chronique	60,35	34,40
Accompagnant valide (aidant proche)	54,85	54,85

À noter qu'une personne seule bénéficie d’office d’une chambre particulière.

Outre les frais de séjour, le patient s'acquitte sur place des autres frais médicaux et paramédicaux, tous facturés aux tarifs officiels. Il sera remboursé ensuite par sa mutualité. Toutefois, le patient qui bénéficie de l’intervention majorée (statut Bim) ou d’un accord en pathologie lourde ne paie sur place que sa quote-part personnelle pour la kinésithérapie et les visites médicales.

Quelle peut être la durée du séjour ?

Le patient malade chronique séjourne minimum 10 jours et peut prolonger son séjour. Toutefois, la MC intervient jusqu'à 20 jours de convalescence pour maladie chronique tous les deux ans. Au-delà, le patient paie le prix plein comme convalescent chronique. Pour celui qui accompagne un patient atteint d’une affection aiguë, l'intervention maximale de la MC est de 21 jours par an.