Consulter un psychologue pour aller mieux
Bénéficier d'une écoute attentive et être soutenu par un psychologue peuvent aider à retrouver bien-être, équilibre et confiance en soi.
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![Depuis février 2024, les enfants et jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans inclus ne doivent plus rien débourser chez un psychologue conventionné avec un réseau de soins en santé mentale. (c)AdobeStock](https://www.enmarche.be/files/library/import/2024/1723/16-17-soins-psy-AdobeStock.jpeg?thumb=mosaic-slide)
Maladies chroniques
Les contaminations au virus VIH restent nombreuses. Pour tenter de les ralentir, les associations actives dans ce secteur lancent une campagne et une expo où chacun peut dire ce qu'il a sur le cœur en matière de sida et de discrimination.
Toutes les nouvelles sur le front du sida ne sont pas mauvaises. Ainsi, en Belgique, la transmission du VIH de la mère à l'enfant a quasiment disparu. C'est le sens d'un visuel en circulation actuellement, montrant une maman heureuse de son récent accouchement, alors que son entourage l'avait dissuadé d'avoir un enfant en raison de sa maladie. Mais le message adjacent, lui, rappelle une réalité bien plus dure : l'exclusion et les discriminations envers les personnes séropositives.
Elles restent d'actualité : à l'hôpital, chez le médecin, au travail, dans la vie privée, etc. Il faut donc rappeler, encore et toujours, qu'il est possible de vivre en couple et d'avoir un job normal tout en étant malade et sans risque de contaminer qui que ce soit. La loi anti-discrimination, d'ailleurs, veille au grain, avec le Centre interfédéral pour l'égalité des chances. C'est aussi l'objet de la récente campagne de la Plate-Forme Prévention Sida, axée sur l'idée de solidarité avec les gens malades, qui a démarré le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida.
Les organisations qui en sont porteuses ne cachent pas que le climat de la prévention, en la matière, n'est pas bon. Les nouvelles contaminations par le VIH, dans notre pays, se maintiennent à un niveau élevé : 1.115 nouvelles infections ont été diagnostiquées l'année dernière. Les comportements à risque augmentent, comme en témoigne la recrudescence des infections sexuellement transmissibles. La connaissance des modes de transmission et des méthodes de protection reste insuffisante. Le dépistage est lacunaire ou se réalise trop tardivement. Or ce retard postpose la prise en charge médicale des personnes contaminées et génère de nouvelles contaminations.
Le contexte politique, lui non plus, n'est pas au beau fixe, selon la Plate- Forme, mais aussi deux associations actives dans ce secteur : Ex Aequo et SidAids Migrants. Toutes trois s'inquiètent de certaines déclarations à la Chambre de la nouvelle ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, laissant entendre qu'elle renvoie aux entités fédérées la tâche de coordonner le Plan interfédéral de lutte contre le sida lancé il y a un peu plus d'un an. Et de regretter l'absence, à ce stade, du monitoring de ce plan de même que le report de la mise en place du Conseil national des personnes vivant avec le VIH. "Chaque nouvelle contamination est le signe d'un échec…".
/* if (!empty($article['gallery'])) : */?>/* endif; */?>>> Plus d'infos : www.preventionsida.org • 02/733.72.99 • Une exposition de photos et de petits films, axés sur des témoignages, circule en ce moment à Bruxelles et en Wallonie. Interactive, elle laisse à chacun la possibilité de livrer ce qu'il a sur le cœur en matière de sida, par exemple via son smartphone.
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