Quand les créances alimentaires restent impayées
Le Service des créances alimentaires (Secal) intervient en cas de contributions alimentaires non payées.
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Jeunesse
La récréation est un moment important dans la vie scolaire pour se détendre, s'amuser et développer des compétences sociales. Mais les cours de récré ne permettent pas toujours aux enfants de s'épanouir car les inégalités entre filles et garçons s'invitent au quotidien. Le projet GenderCraft de l'asbl Arts et Publics propose d'aborder les questions de genre dans la cour de récré de manière originale, en utilisant le jeu vidéo Minecraft.
"J'avais envie de donner la parole aux jeunes, de leur permettre de trouver des pistes de solutions pour que les cours de récré soient plus équilibrées en terme d'espace pour chacun", confie Marine Vankeer, coordinatrice du projet. Car le constat est là, dans beaucoup de cours d'écoles, les garçons jouent généralement au foot en occupant la plus grande partie de l’espace, tandis que les filles restent à la périphérie, parlent ou regardent. Il en résulte un sentiment d’injustice partagé collectivement par le groupe des filles. Marine Vankeer crée l'atelier GenderCraft destiné aux enfants de 5e et 6e primaires pour parler de la thématique du genre et des inégalités ressenties pendant les récréations. Grâce à différents jeux, animations et mises en situation, le groupe aborde les notions de sexe, de genre et les stéréotypes qui y sont liés avec des exemples de situations dans lesquelles les filles et les garçons n’ont pas les mêmes avantages ou les mêmes privilèges.
Pour rendre les discussions plus concrètes, les enfants sont ensuite invités à travailler par petits groupes sur Minecraft en créant la cour de récréation de leur rêve, plus mixte dans la répartition de l'espace. Ce jeu vidéo permet de construire tout ce qu'il est possible d'imaginer. "Les jeunes adorent utiliser les jeux vidéo. Cela permet de les captiver mais aussi de les sensibiliser davantage à la thématique, constate l'animatrice. Ils travaillent par petit groupe en mode collaboratif, ils développent des compétences comme la communication, l'écoute et l'entraide…"
Au terme de l'atelier, les enfants présentent leurs projets au reste du groupe et à la direction. Certaines idées sont irréalistes ou infaisables par manque de budget mais l'important n'est pas là. "Même s'il n'y a pas de grands changements dans la cour, il y a un changement des mentalités, une prise de conscience des enfants", conclut Marine Vankeer.
>> Plus d'infos : animation gratuite en fonction des disponibilités • uniquement possible dans les écoles bruxelloises • marine@artsetpublics.be • artsetpublics.be > actualités
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