Environnement

Bruxelles, zone à basse pollution

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© Pixabay
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Philippe Lamotte

Philippe Lamotte

Depuis le début de cette année, la Région bruxelloise est officiellement une LEZ.

Comprenez : une zone à basses émissions (Low Emissions Zone). Le concept repose sur un programme d'interdiction progressive des véhicules les plus polluants, étalé sur plusieurs années. La mesure, à ce stade, se limite aux véhicules diesels classés dans la norme dite "Euro 1" ou sans Euro (à vérifier sur la carte grise via www.lez.brussels ou au 02/775.75.75), soit les plus vieux et les plus polluants. Une période transitoire de neuf mois court en ce moment, pendant laquelle l'amende (350 euros) ne sera pas réclamée afin de permettre le renouvellement du véhicule. Les véhicules à essence seront progressivement concernés eux aussi. Mises en oeuvre depuis près de vingt ans dans des villes nordiques et allemandes (et à Anvers depuis un an), les LEZ ont pour objectif de réduire la pollution atmosphérique et, de là, l'incidence des bronchites, asthmes et autres pathologies respiratoires (mais aussi cardio-vasculaires) en milieu urbain, particulièrement sur les enfants. Les budgets des soins de santé pourraient s'en ressentir à moyen et long termes. Encore faudra-t-il, à Bruxelles, que les 175 caméras de surveillance automatiques censées détecter les fraudeurs fonctionnent correctement, de même que le traitement administratif en aval des infractions. La LEZ bruxelloise ne repose donc pas sur un système de vignettes. Le ring n'est pas concerné. Diverses dérogations sont prévues, mais elles sont très spécifiques et – disons-le… – rares pour les véhicules particuliers.