Recherche des logements d'urgence

La crise de l'asile et de la migration fait la une des médias. Les propos xénophobes augmentent comme le nombre de réfugiés dans les rues. Beaucoup d'initiatives sont mises en place pour aider ces populations. L'ONG Caritas International, interpellée par de nombreuses instances religieuses et par des chrétiens donateurs, veut "contribuer humainement à cette crise qui n'a que trop duré et qui prend des proportions dramatiques".

Pour l'association, l'aide aux migrants n'est pas une nouveauté. Elle offre tout le service de suivi aux demandeurs d'asile : accompagnement social, coordination des conditions de logement… Fedasil, l'organisme qui dispatche les demandeurs d'asile, envoie des demandes de logements à l'ONG. À elle alors de trouver l'habitation adéquate pour les demandeurs. Problème : les habitats manquent. Il ne s'agit pas de chambres chez l'habitant mais bien de studios, d’appartements… pour héberger des petites familles avec enfants, des hommes seuls et des mineurs non accompagnés (ceux-ci dans les 19 communes de Bruxelles uniquement). Le logement doit être opérationnel, avec sanitaires et coin cuisine. Caritas peut aider à repeindre ou meubler les lieux si nécessaire.

En outre, pour assurer un suivi adéquat des demandeurs d'asile, les habitats devront être situés à Bruxelles, Malines, Anvers, Ostende, Liège, Verviers, Seraing et Charleroi. Tout est pris en main par la structure : loyer (minimum), charges et consommations, état des lieux de sortie, contacts avec le propriétaire…

En sus, une seconde série de logements est également utile pour les personnes dont la demande d'asile a été approuvée. Ceux-là ne doivent pas être situés dans les villes mentionnées mais néanmoins atteignables en transports en commun. Dans cette situation, Caritas ne suit généralement plus le réfugié.