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Vie professionnelle
Tu étudies et tu veux travailler comme jobiste pendant l’année ? Pas de soucis, nous t’expliquons quelques règles importantes à suivre pour éviter les mauvaises surprises !
Pour rester sous contrat étudiant (avec des cotisations réduites à la sécurité sociale), le jobiste ne peut pas dépasser un quota de 475 heures de travail par an chez un ou plusieurs employeurs (student@work.be). De plus, un contrat chez un même employeur ne peut pas excéder un an.
Le jobiste domicilié à Bruxelles ne peut travailler plus de 240 heures par trimestre (excepté pour le 3e trimestre en juillet, août et septembre où il n’y a pas de limite). De plus, les apprentis en alternance qui travaillent aussi comme étudiant ne sont plus soumis à une limite mensuelle de rémunération. S'il est domicilié en Wallonie, depuis le 1er janvier 2021, l'étudiant peut travailler plus de 240 heures par trimestre tout en maintenant ses allocations familiales. Pour les apprentis en alternance la limite de 701,44€ brut / mois est toujours d’application. En Flandre, le "Goiepakket" (droit aux allocations familiales) est maintenu si l'étudiant ne dépasse pas 475 heures de travail par année civile.
Pour les parents, le fait d'avoir un enfant à charge leur permet de bénéficier d'une quotité exemptée d'impôt majorée (c'est-à-dire une réduction d'impôts). Le jobiste reste à la charge fiscale de ses parents tant que ses rémunérations (hors contrat d'étudiant) ne dépassent pas un certain plafond, variable selon la situation (2). Pour les revenus de 2022, les plafonds de rémunérations sont les suivants :
Le jobiste ne paie pas d’impôt aux personnes physiques tant qu’il gagne moins de 13.242,26 euros bruts par an. Mais dès ses 18 ans, il est tenu de compléter sa propre déclaration d'impôts et de la faire parvenir au SPF Finances.
Le travail au noir est illégal et le jobiste n’aura aucun droit s’il lui arrive quoi que ce soit au boulot (accident de travail, salaire impayé, licenciement abusif...). Signer un contrat de travail étudiant est donc indispensable avant de commencer un job. Il convient ici d'écarter le mythe d'effectuer une période d'essai hors contrat. En effet, certains employeurs proposent à des étudiants de travailler de façon non rémunérée, prétextant "un essai" avant la signature du contrat. Ceci n'est pas légal ! Les trois premiers jours de travail sous contrat sont considérés comme période d'essai. Jusqu'à l'expiration de cette période, chacune des parties peut mettre fin au contrat, sans préavis ni indemnité. Par ailleurs, certaines plateformes collaboratives proposent un emploi aux étudiants. Attention, car de nombreuses offres ne garantissent pas l'obtention d'un contrat étudiant et le jeune peut se retrouver à travailler sous le statut d'indépendant, ce qui est en leur défaveur en termes de droits.
(1) Peu importe la région dans laquelle le job est effectué. C'est bien la domiciliation du jeune qui importe pour le droit aux allocations familiales.
(2) La pension alimentaire est considérée comme un revenu pour l’étudiant (3.380 euros ne sont pas à prendre en compte).
Le job étudiant se généralise en même temps que grandit la précarité étudiante. Les Jeunes CSC estiment qu’il est temps d’améliorer le statut des étudiants et des jobistes. C’est pourquoi ils avancent deux propositions :
"Job sans prob", brochure éditée par les Jeunes CSC. À consulter sur jeunes-csc.be.
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