Que peut facturer le laboratoire pour une analyse de sang ?
Dans quels cas des suppléments d’honoraires peuvent-ils être facturés au patient ?
3 min.
![Le médecin sélectionne les tests de sang en fonction de ce qu’il recherche.(c)AdobeStock](https://www.enmarche.be/files/library/import/2023/1720/17-Facturation-analyses-de-sang.jpeg?thumb=mosaic-slide)
Vie professionnelle
Un demandeur d'asile ou un réfugié a-t-il des chances de trouver un emploi en Belgique ? L'étude Careers, unique en son genre, tente de répondre à la question. Si les chiffres belges ne sont pas trop mauvais, certains publics nécessitent une attention particulière.
Des chercheurs de l'ULB (Barbara Herman et Andrea Rea) et de la KU Leuven (Johan Wets), ont analysé la trajectoire socioéconomique des 108.856 personnes ayant demandé l'asile entre 2001 et 2010. Le bilan ? Pas trop mauvais… Exemple : parmi 4.869 individus reconnus comme réfugiés entre 2003 et 2006, 19% étaient actifs au moment de leur reconnaissance. Quatre ans plus tard, ils seront 55%, soit un taux d'activité comparable à celui des travailleurs belges d'origine étrangère. Des chiffres que pourraient envier d'autres pays.
Soutenue par Belspo et le Centre fédéral Migration, l'étude révèle que plus une personne réside longtemps dans le pays, plus grandes sont ses chances d’avoir une carrière active et de ne plus dépendre d'une allocation. Aussi, qu'une intégration rapide sur le marché du travail influence positivement la suite de la carrière professionnelle des demandeurs d'asile.
Le "hic" : l'attente est longue pour les migrants qui souhaitent suivre un cours de langues ou une formation professionnelle. Le temps est donc un facteur crucial pour l'insertion socioéconomique.
D'autres constats : les réfugiés ont deux fois plus de chances de trouver un emploi en Flandre qu'en Wallonie et à Bruxelles, leur statut n'augmente pas en soi la probabilité d'emploi, les Africains (qui parlent souvent le français) ont plus de chances de trouver un job que les ressortissants des Balkans ou d'Asie centrale. Aussi les mères célibataires éprouvent-elles le plus de mal à trouver un travail. Sur l'ensemble des réfugiés connus, une femme sur quatre est concernée.
D'où l'importance d'offrir à certaines catégories de la population un accompagnement et une aide spécifique, estiment les chercheurs. Autre piste : la reconnaissance et l'équivalence des diplômes. Nombre de demandeurs d'asile n'accéderaient pas à des métiers qui pourtant leur correspondraient.
/* if (!empty($article['gallery'])) : */?>/* endif; */?>Enquête disponible sur http://www.diversite.be
La protection de vos données personnelles nous tient à coeur.