Droits sociaux

Parader contre l'austérité

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Matthieu Cornélis

Matthieu Cornélis

À l'automne dernier, une centaine de personnalités des mondes associatif, syndical et culturel exprimaient le désir de voir se concrétiser les alternatives qui émergent face aux mesures gouvernementales. Pour les initiateurs du mouvement Tout autre chose, l'austérité n'est pas une fatalité. La stigmatisation de certains publics n'est pas une solution. Il existe d'autres pistes. C'est peu dire que leur appel a été entendu : 11.300 personnes et une centaine d'associations y ont adhéré en l'espace de quelques mois.

Qu'en est-il du mouvement citoyen aujourd'hui ? Il se structure petit à petit au fil des débats et des actions qu'il organise. Sur le terrain, les membres se faisaient remarquer lors de la grève générale du 15 décembre alors qu'ils tournaient à vélo de piquets en piquets pour soutenir les grévistes.

Ce sont eux aussi qui portaient l'action "31.500" début janvier. Un chiffre qui indique le nombre de personnes exclues du chômage depuis l'entrée en vigueur des mesures adoptées par le précédent gouvernement. Un mois plus tard, rebelote : à la cérémonie des Magritte du cinéma, ils dénonçaient l'impact des mesures d'austérité sur la culture.

What's next ? Dimanche 29 mars, Tout autre chose et son homologue flamand Hart boven hard inviteront leurs membres et tout citoyen désireux de donner de la voix à se joindre à la Grande parade qui foulera les pavés bruxellois. Objectif : rassembler un cortège coloré qui dira, scandera, chantera "Non à l'austérité".

Concrètement, le cortège sera formé de dix blocs, comme autant de "Tout autres horizons". Pour n'en citer que quelques-uns : Justice fiscale, Solidarité contre la pauvreté, Citoyens sans frontières, Un travail digne…

Dans chaque bloc un slogan et des chants. Dans chaque bloc des associations, dont la Mutualité chrétienne, et des citoyens.

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